Lors du prochain Stunfest, Hélène et moi-même participerons à une table ronde sur l’adaptation de l’oeuvre littéraire en jeu vidéo dans la science-fiction et l’heroic fantasy. Le Stunfest est un festival qui se tient tous les ans à Rennes depuis 2005 et porte sur les cultures vidéoludiques : y sont organisés des animations, des concerts, des projections, des présentations de jeux ainsi qu’un cycle de conférences auquel prennent part de nombreux intervenants venus du milieu universitaire ou du milieu professionnel et amateur des jeux vidéo.

La programmation des conférences devrait bientôt être mise en ligne sur le site du Stunfest.

En attendant, je vous fais déjà saliver avec quelques teasers… Pour ma part, je chercherai à comparer les fonctionnements (narratifs & encyclopédiques) de la science-fiction livresque et de la science-fiction vidéoludique, articulant notamment ma réflexion autour des notions de récit, d’espace et d’imaginaire de monde, et prenant pour appui des jeux vidéo d’aventure et de stratégie des années 1990, en particulier :

• les deux jeux Dune de 1992 : celui de Cryo Interactive, Dune, première adaptation vidéoludique du livre de Franck Herbert paru en 1964, et celui de Westwood, sorti plus tard la même année (et édité par la même société !) : Dune II: The Building of a Dynasty (Dune II : La Bataille d’Arrakis en Europe).
• le jeu vidéo Blade Runner paru en 1997, développé par Westwood Studios (en passant : je viens de me rendre compte en flânant à la BU qu’une adaptation en comics existait aussi…)
• peut-être le cas d’Ubik (Cryo, 1998) (Dick, quand tu nous tiens !)
• sans doute aussi un jeu vidéo d’aventure en point-and-click adapté de la constellation vernienne – Voyage au centre de la Terre (Frogwares, 2003) ou Voyage au coeur de la Lune (Kheops Studio, 2005)

Et, pour prolonger la réflexion à la BD, quelque chose sur la Trilogie Nikopol d’Enki Bilal et son adaptation en jeu vidéo Nikopol: La Foire aux immortels (White Birds Productions, 2008).

 

(Bon d’accord, en me relisant, je me dis que tout ça est bien (trop) ambitieux…)

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